jeudi 15 mars 2012

La folie des grandeurs






Alors que Ouioui se reposait dans les îles , Pluto apprit à quelques élus rassemblés, que Ouioui avait décidé qu'il marquerait de son empreinte les finances de l'ensemble des peuples placés sous son autorité. C'est ainsi qu'un projet pharaonique (entre 6 et 7 millions de grains de blé) était à l'étude pour permettre à des joueuses de basket de continuer à pratiquer leur sport sur le territoire de ouiouiville. Elles pouvaient déjà le faire dans une salle qui avait été emmenagée pour elles, mais il arrivait (deux ou trois fois par an) qu'elles se trouvaient à l'étroit .
Bien que la chef du village le plus grand du territoire ait offert son temple des sports, pour qu'elles évoluent en toute efficacité, Ouioui trouvait que cela ne correspondait pas à l'esprit de ouiouiville et que cela contrariait son appétence* à la dépense pharaonique;

appétance : goût, addiction à la dépense...

L'aveuglement de ouioui et de ses amis était tellement grand qu'ils minimisaient l'affaire en montrant qu'à un million près , ils n'étaient pas sûrs du devis exact.

Certains ouvriers qui n'arrivaient pas à joindre les deux bouts, eurent du mal à comprendre que leurs idoles pouvaient banaliser à ce point un montant qui correspondait à plus d'un siècle de durs labeurs , pour eux.

Les autres se demandaient si Ouioui , Pluto et leurs supporters n'avaient pas perdu l'esprit en engageant dans une période aussi difficile, des frais dont les conséquences , risquaient d'être dramatiques pour ouiouiville et ses habitants, en assèchant définitivement les finances du territoire...
Coin coin était perplexe. Que cherchait Ouioui ? Etait -il toujours conscient que son rôle était de rechercher le bien être de tous? Ou bien, avait-il définitivement décidé de satisfaire une petite partie de ses amis, en donnant du travail à de très proches partisans?


Tous ces projets pharaoniques, au coût exorbitant (beach volley, dojo, salle basket) allaient cependant lui permettre de rentrer dans le livre des records , celui de la captation des richesses au détriment des projets qui permettaient de mieux soigner les personnes malades et pour lesquels , il avait du mal à mobiliser, et le blé et les équipes...