mardi 31 mars 2009

UN VERITABLE TRESOR




La maison du peuple avait des trésors cachés qui permettaient aux responsables du budget d'évaluer correctement les besoins de financement de la cité

A suivre.....

samedi 28 mars 2009

AU SECOURS!

La volaille était en émoi à Ouiouiville et surtout les coqs!
Dans toutes les basse-cours, on ne parlait que de ça ; la nouvelle venait de tomber : on écrêtait!

les coqs peureux se cachaient dans les poulaillers, ils ne voulaient perdre ni leur crête, ni leurs ergots. N'étions-nous pas au printemps, période de la sève qui monte et de tous les rapprochements de la volaille?

Mais d'où venait cette agitation se demandait Coin coin en parcourant le marché de la cité?
La mégère lui apprit que la veille, le conseil qui s'était tenu dans la maison du peuple avait évoqué le premier écrêtement du village. De quoi s'agissait-il?
En fait, lors du conseil, à la suite d'une intervention de Candidun concernant les économies prévisionnelles du budget de la ville, ce dernier demanda à Ouioui s'il avait l'intention de réduire la voilure*
*réduire la voilure : lâcher un peu de ses indemnités pour faire des économies.
Le conseil apprit à ce moment là que les indemnités de Ouioui, nombreuses et variées, avaient été "écrêtées". Coin coin curieux, chercha la définition et trouva:
-écrêter : action d'écrêter, d'enlever ce qui est supérieur à la moyenne ( écrêtement des prix et des salaires élevés).
Cet émoi de la basse cour était donc injustifié . Le printemps pouvait donc tenir ses promesses....

Ceci eut pourtant le mérite de montrer que la richesse de la ville et de ses habitants était bien réelle. Du moins , celle du premier représentant de la cité et que cela devait faire l'objet d'I.S.F.
I.S.F: information sans fausseté

vendredi 27 mars 2009

La Presse

La presse de Ouiouiville et de la région était un exemple d'honnêteté et d'objectivité.
le dernier article opposant Ouioui et Candidun fit le point sur l'année passée depuis l'élection des chefs de village. On demanda aux deux anciens candidats de s'exprimer sur ce qui s'était passé.

Candidun reconnut que Ouioui avait changé. La victoire lui ayant permis de réaliser son rêve, l'homme était devenu plus serein. Quel était son rêve? Se donner beaucoup plus de blé pour vivre mieux. Il avait fait croire qu'il n'était pas intéressé mais les premières mesures prises furent de remercier ses amis et de passer à la caisse*
*passer à la caisse : formule vulgaire pour signifier que l'on se fait voter des revenus.
Puis, il fit croire que l'intérêt des gens faisait partie de ses préoccupations. Il remercia ses amis des associations en leur accordant de nouvelles ressources et en les assurant qu'il n'irait pas les contrôler. La confiance était totale : tous pourraient se rejoindre pour fêter cette bonne ambiance retrouvée.
Il apparaissait calme, déterminé à faire travailler les banques et suivre les conseils de Nicos -le chef suprême-. Il fallait créer de l'activité et lui, ouioui, empruntait donc, pour défaire ce qui avait été fait et refaire la même chose ailleurs.
Faire et défaire sont les deux mamelles de Ouiouiville, était sa devise!
d'après lui, Candidun ne menait pas une opposition constructive*
*constructive : qui donne des idées à ceux qui n'en ont pas.
Candidun paraissait être un jeune aux "dents longues". Il avait beaucoup d'ambition ce qui semblait déplaire à cet excellent journaliste. Il avait même été battu à plate couture* ajoutait-il semblant se ranger aux arguments de Ouioui
* à plate couture : avec un fer à repasser....devant les urnes.
Coin coin se demanda s'il n'épousait pas les thèses de Ouioui et s'il ne voulait pas le montrer sous un mauvais angle*
*mauvais angle : propre à faire peur aux habitants.
Pour essayer d'être impartial, il rappela que Ouioui avait gagné en se fâchant avec son premier ami, ancien chef de village, en faisant croire aux habitants qu'il n'avait pas de camp attitré (ce qui n'était plus le cas )
Il avait choisi maintenant le camp de ceux qui géraient le territoire. Il était plus facile de se mettre du coté du plus fort...

Coin coin se demanda ce que signifiait un tel parcours...

Il eut l'impression d'entrevoir deux stratégies : la fougue et la fourberie.
La première imputable à la jeunesse et à l'innocence, et la seconde, à l'expérience et à la manipulation.
L'expérience était très importante lorsqu'elle était mise au service de l'intérêt général. Mais ce journaliste ne pointait -il pas sans le savoir ( et probablement sans le vouloir ) une recherche d'intérêt particulier.

Coin coin comprit que la sincérité n'était pas forcément là où on l'attendait. Il fallait être très perspicace car tout lui sembla être de la manipulation. Le journaliste "canardeur" était-il manipulé? Par qui?
Quel était ce prince qui tirait les ficelles? Les "Frères"Jacques? non : eux, c'était les cloches!
coin coin , simple petit canard, se souvint soudain que ouioui et ses amis connaissaient bien Machiavel. la réponse se cachait sûrement là.

vendredi 20 mars 2009

Fin de semaine

jeudi 19 mars 2009

Méchanceté = Faiblesse




Toute méchanceté vient de faiblesse;

L'enfant est méchant que parce qu'il est faible; rendez le fort, il sera bon.

J.J.Rousseau

mercredi 18 mars 2009

Mariage à ouiouiville


Encore un qui n'a pas réalisé qu'il avait fait son choix à gauche!
Un mariage qui commence sous de bons auspices....

mardi 17 mars 2009

Imaginaire



La seule arme des enfants contre le monde, c'est l'imaginaire

Claude Miller

Gardons le nôtre intact...

lundi 16 mars 2009

Budget : première année

Le budget de la fin de la première année de présence des candides au sein du conseil de Ouiouiville, était un moment fort de la saison. Il permettait de se rendre compte du sérieux , de la compétence et des choix stratégiques de Ouioui et de ses toutous.
les habitants les avaient choisis, ils étaient sûrement les meilleurs.

Deux candides, mandatés par Candidun, se rendirent donc à la séance préparatoire au vote du budget que l'on appelait commission*
* commission : réunion où siègent les toutous responsables, les plus compétents en la matière
Les plus compétents en matière de finance étaient Contaterm et Pluto. Les trois autres membres semblaient être spectateurs.
Canditrois et Candicat, peu doués pour les comptes, se rendirent donc à cette instance capitale* pour poser des questions et être éclairés sur certaines dépenses.
*capitale : d'une grande importance
Ils furent très surpris de voir que les chefs n'avaient pas d'explication à leur fournir concernant certains chiffres et qu'ils ne s'étaient même pas rendus compte que d'autres chiffres étaient totalement faux et ne correspondaient à aucun document. Pluto , surpris, examina ce que Canditrois lui montra et devant la stupéfaction générale, conclut au mauvais travail de la secrétaire....
Les candides interloqués se demandaient qui avait bien pu commettre toutes ses erreurs. Ils étaient déçus pour le (ou la) présumé(e) coupable car leur intention n'était pas de faire punir les gens mais simplement de comprendre.Ils comprenaient simplement que les toutous étaient Responsables*
mais pas coupables*
* responsables: payés pour leur travail
* coupables : qui payent pour ceux qui sont payés et qui ne font pas leur travail de contrôle
Les candides jugèrent très vite qu'il valait mieux ne pas poser des questions car les toutous montraient des signes de fatigue...
Ils se faisaient une autre idée de ces commissions et comprirent assez rapidement, que ce n'était qu'une astuce de plus , pour faire croire aux opposants que l'on écoutait leur avis.

Fallait -il que les candides soient sots pour croire à une démocratie participative*!
*démocratie participative : qui s'associe à une incantation au clair de lune

La répétition générale fut la même chose . Rien n'avait été rectifié pas même les erreurs, mais Ouioui se plut à dire que la ville était bien gérée, selon ses choix et sa philosophie*
philosophie* : façon de voir les choses et d'appréhender la vie.

Les candides , bien sur, étaient différents. Curieux, conscients de leur incompétence, ils suivaient les cours des meilleurs spécialistes de la région, et se rendaient compte que beaucoup de choses n'allaient pas et que la situation n'était pas bonne, pas bonne du tout.

Ouioui était soucieux de la situation économique du pays. Il craignait qu'on ne lui donne plus suffisamment de blé pour redistribuer aux plus nécessiteux et plus particulièrement à certains de ses amis , responsables d'association*, en qui il avait une confiance absolue.
*association : groupe de personnes qui se réunissent pour demander l'argent des habitants.
Ouioui réaffirma sa philosophie : Aucun contrôle n'était admis .
Les sous chefs l'avaient bien compris , eux , qui ne contrôlaient rien....
Ils suivaient simplement les instructions. D'ailleurs , il ne fallait pas se fâcher avec des amis...

Coin coin songeur, se demanda qui travaillait dans la maison du peuple et surtout, qui faisait quoi.

Il comprit soudain pourquoi ouioui était présent à toutes les assemblées des associations. Ce n'était certainement pas pour demander des comptes ( cela ne se faisait pas). Ne restait comme motivation que le pot de l'amitié et la photo prise par Pressto qui donnerait aux habitants l'illusion d'un intense travail...
L'essentiel n'était pas de faire mais de paraître et Ouioui l'avait bien compris....

dimanche 15 mars 2009

Ma photo


J'ai mis ma tenue du dimanche

samedi 14 mars 2009

reflexe ou intelligence?

vendredi 13 mars 2009

Stimulants?

mercredi 11 mars 2009

Equilibre


En regardant cette photo coin coin songea au risque important que procurait un équilibre fragile, quelqu'en soit la nature...

mardi 10 mars 2009

Citation du jour


Les questions ne sont jamais indiscrètes, les réponses le sont parfois

Oscar Wilde

dimanche 8 mars 2009

Journée de la femme




HUE BIJOU! HUE!

vendredi 6 mars 2009

Enigme

mercredi 4 mars 2009

Message


Quand tu parles , fais en sorte que les paroles vaillent mieux que le silence!

lundi 2 mars 2009

A bon entendeur (suite)

Le dernier conseil de ouiouiville pointa le grave danger auquel avait échappé les habitants du village en choisissant Ouioui et son équipe de généreux toutous.
Il mit en évidence la dangerosité de deux candides : Candicat et candisaint.

Candidun, quant à lui, montra qu'il rêvait toujours à son programme de campagne..

Ouioui proposa au conseil de voter pour l'achat de terrains. Candidun dit que son équipe approuvait car il l' avait proposé dans son programme de campagne.
Ouioui lui rappela qu'il n'avait pas été choisi par les habitants et que donc, lui, ouioui, continuait son oeuvre...

Le malentendu venait du fait que ouioui n'avait pas eu de programme et que , candidun le suspectait de copier ses idées.

Il fallait toutefois que Candidun se réveille ,une bonne fois pour toute, et qu'il réalise que ses choix n'avaient pas d'importance!
Ouioui était très calme et semblait prendre de la hauteur*
*prendre les choses avec sérieux.
Les deux autres foldingues* avaient des idées bizarres;
*foldingues : pas très futés
Candisaint , comme son nom ne l'indique pas, était un diable.
Lors du pot de remerciements qu'organisa Ouioui en faveur des intouchables et de ceux qui avaient oeuvré pendant la tempête, Candisaint eut l'idée saugrenue de dire qu'il ne plaignait pas les gens qui avaient planté des arbres trop près de leur maison.
La tempête ayant renversé ces arbres et causé des dégâts importants, il aurait fallu avoir la sagesse des anciens qui respectaient certaines distances , en prévision de catastrophes. Il rappela donc que ces précautions n'ayant pas été prises, il leur fallait assumer leur responsabilité et leur imprévoyance.
Ceci bien sur, fut rapporté aux autres par un habitant digne de confiance*
digne de confiance : très proche du clan ouioui
Cette personne , qui trouva les propos de Candisaint scandaleux, colporta le message aux autres convives en l'enjolivant* un peu
enjoliver : rendre plus percutant et plus scandaleux....
Une jeune toutounne, devenue récemment plus mature et plus objective, invectiva Candisaint en insistant sur l'évidence de sa bêtise et de sa dangerosité.
Candisaint qui ne comprenait toujours pas où était le problème, ajouta qu'il plaignait ceux qui avaient reçu un arbre de la collectivité sur leur maison ou propriété . Il pensait bêtement ( mais fallait -il qu'il soit foldingue!) que Ouioui et ses toutous devaient se préoccuper de la protection des biens des habitants et que ceux-ci avaient raison de ne pas être contents lorsque les dégâts s'étaient produits dans ces conditions là.
Le dialogue était ce que l'on appelait , un dialogue de sourds*, chacun restant sur ses positions
dialogue de sourds : dialogue de ceux qui ont des idées fixes

La deuxième foldingue, Candicat , petite épicière de formation , déformée par son métier , s'étonna bêtement du déficit dégagé par une association en vendant des repas et des boissons pendant les fêtes;

*petite épicière : personne sans grande intelligence qui jouait à la marchande.
Elle avait appris qu'il valait mieux ne pas dépenser plus que l'on gagnait , sinon on mourrait. Elle croyait que la même règle s'appliquait partout et était une question de bon sens .

Elle n'arrivait pas à comprendre comment , avec l'argent des habitants , les bénévoles vendaient des repas et des boissons à perte. Ouioui et Pluto défendirent leurs amis en qui ils avaient toute confiance , pour distribuer, sans se fourvoyer ,à qui le méritait...
La subvention ainsi accordée , servait en somme à faire une concurrence déloyale à ceux dont c'était le métier, ajouta -t'elle.
Il est difficile de faire entendre raison à quelqu'un dont l'esprit est si étroit....
La réaction de Pluto et de Ouioui fut sans appel.

Ils expliquèrent qu'en faisant cela , les bénévoles qui s'occupaient par ailleurs d'organiser les fêtes, faisaient venir beaucoup de monde dans la ville et que cela profitait à tout le monde. Ce qui attirait les visiteurs, ce n'était pas les spectacles mais la gratuité de certains repas et de certaines boissons...
Candicat avait du mal à comprendre. Elle était tellement déformée dans son esprit , qu'elle eût de la peine pour ses collègues et comprit alors qu'il semblait normal à tous, que l'on demande à un futur pendu de participer financièrement à l'achat de sa corde!

Coin coin songeur, se demanda comment Pressto allait retranscrire tout cela dans le journal du peuple, d'autant qu'il avait sommnolé une bonne partie du conseil;

Votre serviteur , conscient du bon sens manifesté par l'équipe dirigeante, comprit que la générosité de Ouioui et de Pluto était immense et très discrète en ce qui concernait leurs dons personnels ; Des gens aussi bons ne pouvaient pas être pingres*
Pingre : avare de son blé.
Pluto était responsable du tourisme. A ce titre, il devait trouver normal de donner une grande partie de ses revenus pour faire venir les touristes dans la ville. Mais, comme il était très discret , il ne souhaitait pas que ce soit rendu public;
Par déduction*, il parut évident à Coin coin, qu'il allait financer avec ses ressources propres la prochaine saison touristique.
*déduction : conséquence que l'on tire d'une vérité*
La vérité est que les chefs doivent toujours montrer le bon exemple et s'appliquer à eux mêmes ce qu'ils imposent aux autres.

dimanche 1 mars 2009

A bon entendeur!