mardi 30 avril 2013

Mister Gaga

Ouioui aimait beaucoup la fête. Il avait projeté avec Volt , son bras droit aux travaux, d'organiser un énorme feu d'artifice avec des moyens non conventionnels : de la pluie, des gouttières et un compteur électrique. L'endroit choisi : le centre de ouiouiville dans la magnifique abbatiale que d'aucuns se demandaient s'ils n'avaient pas envie de la voir disparaitre!
Lady Gaga était attendue c'est pourquoi la commère l'appelait déjà :" Mister Gaga"

samedi 27 avril 2013

Enfin!

Dans un souci de neutralité et d'indépendance, le journal du peuple qui avait enfin décidé de ne plus être seulement  la voix de son maître* , donnait la parole à Candidun.
La voix de son maître : la voix de Ouioui
Ouioui et ses  toutous qui faisaient croire que les Candides n'avaient rien à dire et de ce fait acquiesçaient mollement tout ce qui se faisait de glorieux dans leur ville, découvraient brutalement qu'il n'en était rien...
Les candides pourtant,  s'insurgeaient budget après budget, de la gabegie de l'équipe régnante . Personne ne les entendait car leur voix était bâillonnée et leur attitude raillée...
Lors du dernier conseil, ils n'avaient pas ouvert leur bouche : à quoi bon? Ils n'étaient jamais relayés dans la cité, contrairement à d'autres voisins.
Mais les temps avaient changé...Les habitants en avaient assez d'être soumis à des ponctions de plus en plus lourdes dans leurs poches et,  l'angoisse du lendemain  ne disparaissait pas en se fortifiant les chevilles sur du sable mouvant...Pire , ils commençaient à regarder de près , le montant exorbitant de ces investissements futiles et se demandaient avec de plus en plus de curiosité où passait réellement le blé dépensé.

Coin coin qui observait ces changements brutaux d'attitude et la détérioration accélérée de l 'économie du pays, se réjouissait que le journal du peuple se fasse l'écho de toutes les souffrances et des différentes sensibilités ...Il s'étonnait que Ouioui, pourtant invité à s'expliquer, n'ait pas daigné répondre .Cela signifiait -il :  Qui ne dit mot consent?

mercredi 24 avril 2013

La fierté de Ouioui

Le journal du peuple, dans sa propagande coutumière, laissait penser que les oeuvres majeures dont Ouioui s'enorgueillissait,  avaient une utilité indéniable. C'est ainsi que l'on apprenait l'utilisation massive du beach par de nombreuses équipes, animées par l'association créée pour la circonstance, avec un chef désormais identifié (pur habitant de Ouiouiville ..) et caution morale pour justifier une dépense hors normes, dont une radio locale s'était fait l'écho, dans un souci de transparence démocratique.
Le journal du peuple, dont l'indépendance était de plus en plus sujette à caution, ne donnait la parole qu'à certaines cloches*dont le son était seul, audible!
* Avoir plusieurs sons de cloches signifiait que les habitants , dont l'esprit critique ne pouvait être mis en doute, était le gage d' une information plus crédible..
 Mais Ouioui, dont la tête enflait comme un melon,*avait pourtant commis une grossière erreur....
* avoir le melon : se croire supérieur, invincible
Il avait fait distribuer un petit livret de réjouissances de la cité et des alentours,  pour les mois à venir. Cet agenda sorti de sa boite à outils, élaboré par des adeptes du bricolage, n'était pas encore bien huilé....De nombreuses erreurs y figuraient, qui donnaient l'occasion de publier de nombreux erratum et de plates excuses....
Quel était donc ce chef du bricolage? On savait que Ouioui préférait recruter des copains plutôt que des malins, mais pour un coup d'essai , ce ne fut pas un coup de maître ....
Cet agenda toutefois était révélateur : on y apprenait que 6 à 7 séances étaient prévues dans ce jardin de sables mouvants qui avait englouti une bonne partie du blé, si durement gagné, des habitants.
Coin coin se demandait si ouioui avait réellement pris conscience de l'ampleur des difficultés qui s'abattaient sur les habitants. Allait -il continuer longtemps à dépenser sans compter pour créer des jeux et laisser à l'abandon toutes les richesses laissées par les glorieux ancêtres?
 L'assouvissement de ses fantasmes, lié à une puissance conférée par le blé d'autrui , paraissait à Coin Coin un objectif  bien futile et bien loin des nécessités de l'époque....



samedi 20 avril 2013

Flash infos!

Suite à l'article de votre serviteur, les pavés seraient brutalement réapparus près de l'école de rugby... Des observateurs indépendants se chargent de les suivre à la trace....

dimanche 14 avril 2013

Disparitions inquiètantes

La FBI* de Ouiouiville lançait un appel à tous les patriotes de la ville afin de donner tous  détails et informations utiles à la découverte des disparitions signalées.
FBI : fédération des" bernés "investigateurs.
La première disparition concernait une grande somme de blé dont une partie avait financé un bac à sable et dont l'affectation du solde  était introuvable...
La seconde concernait des pavés très anciens qui avaient été enlevés lors des travaux récents destinés à embellir la ville. Ces pavés , d'une valeur inestimable, avait été vus pour la dernière fois par des habitants sur un camion non identifié , soustraits au nez et à la barbe des employés choisis par Ouioui.
Candisaint qui avait été alerté par des riverains, avait demandé au responsable des travaux la destination de ces trésors. Mais, à l'heure où votre serviteur écrivait ces lignes aucune piste sérieuse n'avait été trouvée. Les autorités ne semblaient pas concernées par le problème à moins que le partage, programmé de longue date, n'ait eu lieu entre destinataires privilégiés gardés secrets...

samedi 13 avril 2013

Mensonges sur ordonnance







Alors que les toutous, qui cautionnaient l'ensemble des dérives financières de Ouiouiville, étaient chargés de porter la bonne parole auprès des habitants, ouioui refusait de se justifier quand la radio mentionnait enfin ce qui faisait débat( dépenses somptuaires et inexplicables). Le journal du peuple ne relayait que très rarement les observations des candides ce qui laissait supposer qu'ils ne faisaient rien ....
Candidun semblait avoir été piqué récemment et il souhaitait que les mensonges sur ordonnance soient enfin dévoilés et soumis à la sagacité des habitants.
La commère avait vu Ouioui dans son automobile et il lui sembla qu'il avait quelques difficultés à conduire avec son nez de Pinocchio....

mercredi 10 avril 2013

Un grain de sable

La commère de Ouiouiville prétendait que ouioui en voulant faire du sport dans son beach volley s'était mis un grain de sable dans la chaussure....
Les candides soucieux de préserver les intérêts des habitants qui travaillaient dur et trouvaient l'existence de plus en plus difficile à vivre, s'élevaient de plus en plus fermement contre le gaspillage important que Ouioui se permettait de faire avec le blé des habitants. Au delà de ces actes qui paraissaient pour le moins surprenants en ces périodes de disette, ce qui surprenait le plus les candides , c'était le montant faramineux de ces investissements. A qui profitait ce blé?....

D'autres incongruités étaient pointées du doigt. Des groupements de personnes appelées "associations" venaient demander du blé pour quelques opérations occultes*
occultes : impossibles à définir car culturelles...
C'est ainsi que l'association de danse adoubée par les autorités locales, n'avait aucun compte à rendre pour demander et recevoir davantage de blé. Candisaint avait bien essayé de comprendre le bien fondé des revendications financières . Misopa l'avait gentiment éconduit en lui précisant que "c'était culturel" et que les responsables, proches de Ouioui,  n'avaient donc pas besoin de prouver quoi que ce soit pour obtenir une grosse augmentation.
Coin coin tapi dans l'ombre y vit un moyen astucieux de sortir de la précarité. Chacun n'avait qu'à se baptiser "groupement culturel" pour demander du blé qui coulerait à flots.
 youpi! L'avenir s'éclaircissait enfin.....

jeudi 4 avril 2013

L'intérêt général

Un grand débat avait lieu dans le pays à la suite de révélations malencontreuses pour les amis de Ouioui et tous les habitants.
Le devoir d'exemple qui faisait tant défaut au niveau national se retrouvait au niveau local...
Les habitants de Ouiouiville commençaient à se poser de nombreuses questions.
La commère rappelait que Ouioui avait donné le maximum de blé possible à ses proches du conseil et à lui même,  lorsqu'ils étaient rentrés en fonction. Ses amis se distribuaient des faveurs et pire encore, les très proches se voyaient offrir du travail alors que des gens compétents n'avaient pas cette chance...
Coin coin se demandait comment ils pouvaient à ce point simuler que seul l'intérêt général les animait alors que tout leur comportement et leurs actes  prouvaient le contraire...

mardi 2 avril 2013

Une vérité arrangée.

Alors que le journal du peuple n'avait plus de correspondant local, il rapportait pourtant des éléments du dernier conseil probablement élaborés par Fantomas*
*Fantomas : le journaliste invisible qui sait tout et raconte des balivernes;
Pluto se sentant agressé apportait des démentis : si!si!  les comptes étaient sincères . Il jurait, crachait que tout était sincère : la preuve , le contrôleur local les avait certifiés....;
Les candides persistaient à dire que la présentation était fallacieuse*, ainsi que les compte- rendus des interventions qui étaient toujours tronqués;
*fallacieuse : bien orientée...
Dans un précédent numéro toutefois, on lisait que l'abbatiale avait fait l'objet de toutes les attentions de l'équipe locale. En fait , Candidun avait apporté des preuves contraires. Aujourd'hui , le journal apprenait que l'ouvrage serait l'objet de toutes les attentions mais dans un plan quinquennal*
*quinquennal :durant  les cinq prochaines années.
Coin coin était perplexe : on ne pouvait pas accomplir des aménagements qui avaient été déjà faits.
La culture du mensonge et de l'enfumage était bien ancrée chez Ouioui et ses amis.
Le Chef des finances du pays ne venait il pas lui aussi d'être débusqué.?..