mercredi 1 août 2012

Le goût du beau








Ouioui était fier de sa ville et de son action depuis qu'il en était le chef. Tous les ans, il envoyait aux habitants, à leur frais, un charmant petit livre où était photographié ce qu'il avait fait en dix ans de règne. Il s'enorgueillissait d'avoir embelli le village et d'avoir favorisé le sport.
Ici et là, des ouvrages fort coûteux et très peu visités avaient fait illusion sur le journal du peuple.


Pressto , toujours soucieux de plaire à son maître, faisait croire aux habitants que leur blé avait servi à quelque chose.


Coin coin se demandait pourquoi les belles demeures de la ville qui abritaient les gens qui aimaient le seigneur et enseignaient l'évangile au peuple de Ouiouiville et des alentours, n'étaient pas entretenues comme le démontrent les photos ci-dessus.
Il pensait que Ouioui et ses toutous , avaient peut être voulu inventer le jeu du parapluie qui pourrait permettre au prêtre de rentrer dans le livre des exploits : celui de rester éveillé le plus longtemps possible dans sa chambre, parapluie en mains, par gros temps d'orage et de pluie , pour se protéger de l'eau venue directement du ciel!