jeudi 13 octobre 2011

Poesie

Plus que le tsunami sur les côtes nippones,
L'affaire qui parut de nature friponne,
Plus loin que l'Effémi provoqua des remous :
Pour la première fois Déeska banda mou !

Mais l'amour qu'il portait aux petites culottes,
Avait-il mérité qu'on lui mit les menottes ?
Qu'avait-il fait, sinon que tenter d'honorer,
En bravant le sida qu'on y pouvait trouver,
L'entre-deux rebondi d'une Cananéenne ,
Race bibliquement vouée à la géhenne... ?
De l'acte rédempteur, eut-il dû s'abstenir ?
Qu'en pense Anne au sein clair qui n'a rien vu venir ?

David n'usa-t-il pas ainsi de Bethsabée,
Qui ne fut pas cruelle et céda bouche bée ?
Déeska pouvait-il, étant fils de Sion,
Donc de la race élue - oublier l'élection ?
Peut-on lui reprocher de s'être trompé d'urne,
Et d'en avoir cherché la fente avec ses burnes ?
Allons donc ! Quand on est serviteur de Démos,
Et qu'on se sent pourvu du braquemart d'Eros,
On se doit de pousser l'argument sans réplique,
Afin que tout sillon devienne raie publique !
Mais toi, de tels assauts, si riche en souvenirs,
Comment, Anne au sein clair, n'as-tu rien vu venir ?

Un poète a bien dit, et ça vaut pour Hercule,
Que le désir s'accroît quand l'effet se recule !
C'est un fait que l'objet désiré recula,
La tentatrice noire ayant dit : « Halte-là ! ».
Ainsi donc l'instrument dont s'honorait Priape,
Se trouva bêtement privé de sa soupape,
Et Déeska gagné par la fièvre du rut,
Déversa sa fureur sans atteindre son but !
Ce Niagara (ce n'était pas la mer à boire !)
Devint pour la police une piste notoire !
Et désormais, le Procureur va requérir !
Anne au sein clair ! Comment n'as-tu rien vu venir ?

Princesse dont la grande ambition s'est brisée,
Par une foufounette insensible au plaisir,
La roche tarpéienne est près de l'Elysée !
Mais comment tes yeux perçants n'ont-ils vu rien venir ?