mercredi 2 juin 2010

Une presse sous influence


Le journal du peuple , qui ne donnait la parole qu'aux amis de Ouioui et du chef du territoire, expliquait dans les cités où leurs ennemis étaient au pouvoir , combien leur gestion était opaque* et calamiteuse
*opaque : très enfumée...
C'est ainsi que le chef lieu du territoire, ou Le Grave prenait les choses très au sérieux, était fort mal géré depuis qu'une dame en assurait la gouvernance...
De l'autre coté de Ouiouiville, une dame , proche de Ouioui et du chef du territoire, expliquait dans les colonnes du journal, combien il était difficile d'être dans l'opposition , car le chef de village ne leur laissait aucune marge de manoeuvre.
Ouiouiville , dont Pressto assurait les commentaires dans le journal, devait avoir une situation plus saine car Candidun et ses amis ne s'exprimaient jamais dans ses colonnes.
Coin coin , fidèle à lui même et à son souci d'objectivité, alla aux nouvelles et fut anéanti par ce qu'il découvrit!
Il apprit que les candides essayaient d'exprimer leur point de vue mais que jamais , un seul passage ne leur était accordé. Les seuls commentaires qui leur étaient attribués, étaient tous tronqués, faux et détournés de leur sens premier...
Il apprit même que Fantômette des Carpates, très proche de Pressto, avait avoué avant sa mise au vert , que Ouioui leur avait interdit de prendre des photos des Candides ou de leurs proches et de leur donner la parole.
Coin coin avait du mal à comprendre que Pressto soit aussi servile et aux ordres d'une équipe.
Les informateurs de Coin coin, lui expliquèrent qu'il tenait sa pitance du nombre d'articles que Ouioui lui procurait et du nombre de photos qui étaient publiées.
Soudain , tout devint clair ...........
Coin coin , horrifié se demanda ce que signifiaient pour eux, les mots : démocratie, liberté de la presse, honnêteté intellectuelle.
Il craignait que les méthodes utilisées à ouiouiville et dans le territoire, imitées de celles de Kim Jong , n' entraînent le pays vers un régime totalitaire ou une seule opinion pourrait être émise.
Et si le journal du peuple était rebaptisé: "la voix de son maître "?....