lundi 23 juin 2014

La liberté .

Les nouveaux opposants de ouiouiville n'avaient de cesse de rappeler de grands principes et de nobles idées.
Ils prônaient la liberté et craignaient que Candidun et son équipe n'appliquent des méthodes fachistes*
fachistes : propres aux dictatures
Leur comportement était toutefois très curieux . Ramirez tirait les ficelles, agitait des épouvantails pour montrer le danger que constituait cette nouvelle équipe....

Etait-il normal de considérer que tous les habitants de Ouiouiville pouvaient avoir les mêmes droits?

Etait-il normal de prouver que l'on avait réellement besoin du blé des habitants?

Etait-il normal de fournir des preuves pour passer à la distribution?

Ce qui coulait à flots sous le règne de Ouioui voyait soudain la source se tarir par souci d'équité et d'intérêt général. Ouioui avait été très généreux avec ses amis et ceux qui lui avaient fait allégeance. Il avait tout simplement exclu les autres et,  ni Ramirez , ni Speedy (son bras armé et exécutant compulsif) ne se rendaient compte des dégâts que cela avait occasionné. 
La liberté qu'ils revendiquaient était donc" leur liberté " et surtout pas celle des autres. Il semblait à Coin coin que leur caractéristique première était un égoïsme primaire qu'ils  maquillaient sous des vocables passe partout : générosité, socialisme, partage...

Coin Coin réalisait soudain que ceux qui avaient eu des privilèges particuliers n'avaient aucune envie de les voir disparaître et que toutes les manipulations, toutes les dialectiques utilisées n'avaient qu'un seul but : faire échouer un projet qui redonnait du sens à l'action collective et non partisane!