Reportage

Le photographe Miroku qui suivait de très près les gens d'importance, n'avait pas laché Pluto dont la forme olympique acquise à la suite de ses séances de jiatsu, lui avait permis de faire du saut d'electeurs et des bars parallèles à Ouiouiville. Cette dernière discipline , initiée par Ouioui, avait une importance capitale. Cela lui donnait de l'endurance pour les prochains jeux olympiques à moins que ce ne soit pour les prochaines échéances électorales!!!!!

La fête (suite)

Pluto était tellement dynamique et en perpétuel mouvement , qu'il fut nécessaire de lui imposer des séances de shiatsu*

shiatsu : technique chinoise qui apprend à réfléchir et à se poser...

Heureusement , le salon du bien être tomba à point nommé, une semaine avant les festivités, pour lui recharger les batteries. Quelques habitants avaient remarqué que certaines connexions ne se faisaient plus et ouioui pallia à ces carences de bonne grâce.

Le résultat fut à la hauteur . On le vit partout

-au comice agricole où il testa les nouvelles technologies avec l'enthousiasme propre aux gens curieux et porteurs d'avenir...
Dans les endroits touristiques les plus fréquentés de la ville.

Pressto ayant eu du mal à le suivre , un photographe mandaté par un mécène inconnu , réussit à prendre un cliché que nous vous dévoilerons dans un avenir proche (Il semblerait , selon des sources bien informées, que les candides essaient de négocier quelques clichés)

Coin coin avec sa ruse habituelle , devrait arriver à les obtenir pour que l'information soit la plus complète possible.

Le feu de la st jean

Un feu joyeux donnait le départ des festivités de Ouiouiville: l'heure était grave, le beau temps au rendez-vous.
Une jeunesse insouciante déambulait dans les rues de la cité qui ressemblait à un camp retranché avant la bataille.
Certains habitants inquiets regardaient le spectacle avec curiosité. Pour troubler leur angoisse , ils avalaient des breuvages qui rendaient la vie plus belle et plus insouciante... L'heure était au partage et à la convivialité.
Ouioui et son ami Pluto s'étaient préparés mentalement et physiquement , comme en témoigne la photo prise par Pressto et que nous vous dévoilerons dans un prochain article;
Certains personnes préféraient des échanges plus discrets et plus intimistes dans des intérieurs cossus.
Ouioui souhaita une bonne fête à tout le monde , exhorta chacun à faire preuve de civilité et de tolérance pour faire de Ouiouiville un endroit accueillant ...
A suivre.........

Le défilé fou fou fou

Le pays traversait une grave crise économique. Afin de promouvoir les emplois qui restaient encore dans la région et pour susciter des vocations, le défilé fou fou fou des fêtes de Ouiouiville allait mettre en valeur , les forces vives* du coin
forces vives : celles qui payaient pour les autres....

Contaterm, fidèle à lui même, préférait se cacher pour se protéger;

En meneuse de revue, était attendue : la chef des toutounnes !

Nouveaux rapports hiérarchiques

Envie

Le monde vivait une période assez déroutante. L'envie dominait les esprits et était mauvaise conseillère. Elle attisait la haine, la jalousie... Certaines valeurs avaient ainsi disparu , laissant la place à des comportements déroutants : l'effort n'était plus indispensable pour parvenir à ses fins; Il suffisait de flatter le chef , d'être aux ordres !

Ouiouiville n'échappait pas à la règle. Les promotions se faisaient très souvent en fonction de critères très sélectifs : amitié, allégeance, carte rose (ou bleue , selon le lieu).....
Coin coin était effrayé par ces comportements qui s'éloignaient beaucoup du bonheur collectif en privilégiant l'esprit de clans.

La retraite

Tournage à ouiouiville

De nouveaux toutous venus tout droit de dalm-atie étaient parvenus tous joyeux à Ouiouiville.

Ils venaient participer à la célèbre fête annuelle qui transformait la ville en champ de bataille.

Cette année , un célèbre cinéaste était annoncé et Candisaint, journaliste émérite et sérieux , allait en assurer les reportages exclusifs.

Les habitants , soucieux de ne pas toujours entendre "la voix de son maître" plébiscitaient* cette information impartiale qui ne disait pas qu'un chat était un chien ( d'où l'expression : appeler un chat un chat !"

*plébiscitaient : étaient de plus en plus nombreux et fidèles lecteurs

Coin coin fut ravi d'apprendre que les habitants avaient enfin accès à l'information , non truquée et non censurée politiquement.

Il avait la certitude qu'un jour ou l'autre la vérité finirait par triompher...

Gestion dynamique

Afin de faire taire les mauvaises langues et les "pisse-vinaigre"* Pluto décida de se mettre aux travaux des champs.
*pisse vinaigre: voir article du 25 mai
Les quelques touristes égarés dans les alentours de ouiouiville , eurent la surprise de vivre une remontée dans le temps.........
Ils ne savaient pas que Ouioui avait fait l'achat d'un magnifique terrain pour y installer une salle pour les joueuses de basket. Les finances du territoire n'ayant pu permettre cette construction , le terrain acquis compulsivement* avec l'argent des habitants, restait en friches.
compulsivement : à la suite de pulsions
Le dynamisme de Pluto ainsi que son sens du devoir et de la saine gestion des finances de la ville, le poussèrent à exploiter cette ressource naturelle : les foins.
Ces foins seraient ensuite revendus au plus offrant ( c'était comme ça à Ouiouiville) et cela permettrait d'encourager d'autres associations !

Portrait

Un portrait coloré de l'opposition de Ouiouiville

Une presse sous influence

Le journal du peuple , qui ne donnait la parole qu'aux amis de Ouioui et du chef du territoire, expliquait dans les cités où leurs ennemis étaient au pouvoir , combien leur gestion était opaque* et calamiteuse
*opaque : très enfumée...
C'est ainsi que le chef lieu du territoire, ou Le Grave prenait les choses très au sérieux, était fort mal géré depuis qu'une dame en assurait la gouvernance...
De l'autre coté de Ouiouiville, une dame , proche de Ouioui et du chef du territoire, expliquait dans les colonnes du journal, combien il était difficile d'être dans l'opposition , car le chef de village ne leur laissait aucune marge de manoeuvre.
Ouiouiville , dont Pressto assurait les commentaires dans le journal, devait avoir une situation plus saine car Candidun et ses amis ne s'exprimaient jamais dans ses colonnes.
Coin coin , fidèle à lui même et à son souci d'objectivité, alla aux nouvelles et fut anéanti par ce qu'il découvrit!
Il apprit que les candides essayaient d'exprimer leur point de vue mais que jamais , un seul passage ne leur était accordé. Les seuls commentaires qui leur étaient attribués, étaient tous tronqués, faux et détournés de leur sens premier...
Il apprit même que Fantômette des Carpates, très proche de Pressto, avait avoué avant sa mise au vert , que Ouioui leur avait interdit de prendre des photos des Candides ou de leurs proches et de leur donner la parole.
Coin coin avait du mal à comprendre que Pressto soit aussi servile et aux ordres d'une équipe.
Les informateurs de Coin coin, lui expliquèrent qu'il tenait sa pitance du nombre d'articles que Ouioui lui procurait et du nombre de photos qui étaient publiées.
Soudain , tout devint clair ...........
Coin coin , horrifié se demanda ce que signifiaient pour eux, les mots : démocratie, liberté de la presse, honnêteté intellectuelle.

Il craignait que les méthodes utilisées à ouiouiville et dans le territoire, imitées de celles de Kim Jong , n' entraînent le pays vers un régime totalitaire ou une seule opinion pourrait être émise.
Et si le journal du peuple était rebaptisé: "la voix de son maître "?....