samedi 27 avril 2013

Enfin!

Dans un souci de neutralité et d'indépendance, le journal du peuple qui avait enfin décidé de ne plus être seulement  la voix de son maître* , donnait la parole à Candidun.
La voix de son maître : la voix de Ouioui
Ouioui et ses  toutous qui faisaient croire que les Candides n'avaient rien à dire et de ce fait acquiesçaient mollement tout ce qui se faisait de glorieux dans leur ville, découvraient brutalement qu'il n'en était rien...
Les candides pourtant,  s'insurgeaient budget après budget, de la gabegie de l'équipe régnante . Personne ne les entendait car leur voix était bâillonnée et leur attitude raillée...
Lors du dernier conseil, ils n'avaient pas ouvert leur bouche : à quoi bon? Ils n'étaient jamais relayés dans la cité, contrairement à d'autres voisins.
Mais les temps avaient changé...Les habitants en avaient assez d'être soumis à des ponctions de plus en plus lourdes dans leurs poches et,  l'angoisse du lendemain  ne disparaissait pas en se fortifiant les chevilles sur du sable mouvant...Pire , ils commençaient à regarder de près , le montant exorbitant de ces investissements futiles et se demandaient avec de plus en plus de curiosité où passait réellement le blé dépensé.

Coin coin qui observait ces changements brutaux d'attitude et la détérioration accélérée de l 'économie du pays, se réjouissait que le journal du peuple se fasse l'écho de toutes les souffrances et des différentes sensibilités ...Il s'étonnait que Ouioui, pourtant invité à s'expliquer, n'ait pas daigné répondre .Cela signifiait -il :  Qui ne dit mot consent?