Dans son souci, d'être un leader adulé et incontournable, Ouioui éloignait de lui les personnes qui ne correspondaient pas à ce qu'il attendait d'elles : servilité et "cirage de pompes".C'est ainsi que l'assemblée générale des spectacles , remit en lumière un épisode douloureux de la dernière saison estivale. Les membres présents apprirent réellement ce qui s'était passé.
Ouioui avait refusé que Pressto publie dans le journal du peuple , une photo de celle qui oeuvrait dans l'ombre pour le spectacle retraçant l'histoire de la ville. (Elle ne lui semblait pas dévouée corps et âme , avec probablement des pensées politiques opposées, ce qui le chagrinait vraiment.)
Il voulait faire croire que lui seul était compétent et "aux manettes".*
*aux manettes : qui travaillait et décidait!
Profondément meurtrie et déçue par le manque de gratitude que Ouioui témoignait aux travailleurs de l'ombre et , par des considérations qui n'étaient pas de mise dans ce travail d'équipe, elle décida d'arrêter sa participation et préféra se consacrer à la cueillette des fruits de son jardin , des légumes de son potager et le confirma à l'assemblée....
Certains collègues choqués et honnêtes déplorèrent cette situation.
Le spectacle de l'histoire de Ouiouiville, connu au delà du territoire, était irrémédiablement compromis et sa mort prochaine prévisible....
Un voyageur du bout du monde transmit à votre serviteur cette photo du maître de stage de Ouioui et la popularité de ce dernier , dans un pays lointain connu pour "sa démocratie participative"
